Les conséquences de la crise liée au coronavirus n’ont épargné aucune nation. Si certains pays l’ont ressenti dans une moindre proportion, d’autres ont été profondément touchés. Certes, la Russie fait partir de ces nations qui ont enregistré moins de morts, mais son économie a été bien touchée. Du coup, la pauvreté a monté d’un cran.
Les secteurs vitaux touchés
La Russie a été durement touchée par cette crise sanitaire. Sa forte dépendance des ressources pétrolières n’a pas du tout arrangé sa situation. Pire, celle-ci a même précipité la chute de son économie. La Russie est l’un des pays dont l’économie manque de diversification. Le pétrole et le gaz restent le socle de sa rentabilité. Toutefois, afin de maintenir la croissance économique en progression, il faut une production et une demande stable. Ce qui n’est pas le cas en cette année 2020 bien secouée par le Covid-19.
L’économie russe n’a pas résisté longtemps face à cette crise. Dès le premier trimestre, une perte de 7 % a été déjà enregistrée comparativement à la même période en 2019. Et bien qu’en mi-juin les mesures de restrictions ont été partiellement levées, l’économie russe n’a pas montré les signes d’une relance. La situation s’est empirée. D’après les statistiques de septembre, la production du pétrole a chuté de 16 %. De même, le gaz a perdu 11 % de sa rentabilité. Ce qui a contraint Kremlin à revoir les prévisions.
Revu des ambitions à la baisse
La Russie avait prévu une augmentation de 5 % de son PIB en cette année 2020 et cet objectif devrait lui permettre de regagner le top 5 des puissances économiques. Mais vu les conséquences infligées par la crise de coronavirus à son économie, ce seuil fixé est devenu une mission impossible. D’après les nouvelles prévisions de FMI, la Russie doit connaître une récession économique de -6,6 % en 2020. Les effets de cette crise ont été immédiatement ressentis sur les emplois. Selon les statistiques, le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté a augmenté.